Le Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye Guindo a présidé, ce mardi 28 janvier 2025, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier de capitalisation et de partage des leçons apprises sur le projet GC6 (NFM3).
Cette activité, qui se déroule du 27 au 30 janvier 2025, marque la fin du GC6(Nouveau Mécanisme de Subvention 6) et le début d’un nouveau financement dénommé GC7. Plusieurs agents du Fonds Mondial au Mali, du CCM,du Catholic Relief Service(CRS),du Programme national de lutte contre le Paludisme(PNLP) ainsi que ceux des directions régionales de la santé et du développement social y prennent part.
La lutte contre le paludisme engagée par le Mali et ses partenaires nécessite une grande mobilisation humaine, financière et matérielle. C’est pour contribuer à l’atteinte de cet objectif que le Fonds Mondial avait alloué dans le cadre du GC6 un montant d’environ 49 milliards de FCFA courant 2022-2024. Les principales activités visées sont la lutte antivectorielle à travers la Campagne de distribution de moustiquaires, la prise en charge du paludisme simple et du paludisme grave, les interventions spécifiques comme le TPI et la CPS, la digitalisation, le renforcement du système de santé entre autres.
Après ces 3 années d’exercice, le moment est venu pour les partenaires de faire un bilan rétrospectif.
A l’ouverture des travaux dans un hôtel de la place, trois interventions ont été faites, respectivement par la Représentante résidente du CRS Mme Gladys ARCHANGE, la présidente de l’instance de Coordination du Fonds Mondial au Mali (CCM), Mme Awa DIARRA, la Gestionnaire du porte feuille du Fonds Mondial Mme Saran Branchi FADIGA et le Secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Abdoulaye GUINDO.
Pour la représentante de CRS, des résultats satisfaisants sont à signaler après le GC6. « Au cours de ces trois dernières années de mise en œuvre de GC6, nous avons réalisé des avancées significatives dans la lutte contre le paludisme. Ces progrès sont le fruit d’un partenariat fort et d’un travail acharné de tous les acteurs engagés », a-t-elle déclaré.
Cette rencontre est, selon Gladys, une occasion de faire un diagnostic réel du chemin parcouru. « Cet atelier représente une opportunité précieuse pour procéder à un diagnostic rigoureux et sans complaisance, dans un esprit de transparence et de collaboration, afin de transformer les défis rencontrés en opportunités », a-t-elle fait savoir.
La gestionnaire du portefeuille du Fonds Mondial, Mme Saran a indiqué que les progrès ne doivent pas masquer les défis à relever.
Il s’agit entre autres, dira-t-elle, des cas non diagnostiqués surtout dans les zones d’insécurité, l’augmentation des cas de paludisme ces dernières années, l’accès limité dans les zones d’insécurité et l’insuffisance des ressources humaines. « Pour surmonter ces défis, il est essentiel de : intensifier les efforts pour atteindre les populations vulnérables dans les zones difficiles d’accès ; intégrer davantage, nos interventions en combinant la lutte contre le paludisme avec d’autres programmes de santé, comme la vaccination et la nutrition ; renforcer les collaborations avec tous les acteurs pour répondre efficacement aux besoins dans les zones où l’insécurité persiste ; mutualiser les efforts pour le renforcement du système de santé », a précisé Mme Saran.
4 jours seront mis à profit pour non seulement capitaliser les leçons apprises mais aussi partager les acquis de la subvention GC6. Ainsi des travaux de groupes permettront d’exécuter ce travail dans les différents compartiments du projet. Afin de rafraichir la mémoire des participants et des acteurs, un film vidéo projeté dans la salle a retracé certains points saillants de GC6 couvrant la période 2022-2024.
En sa qualité de président de la cérémonie, le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social n’a pas caché sa satisfaction vis-à-vis des résultats enregistrés.
Dr GUINDO a, par la suite, encouragé les acteurs à redoubler d’ardeur dans la lutte contre le paludisme qui, selon lui, constitue un véritable fléau de la santé publique. « Pour que les actions en matière de lutte contre le paludisme impliquent tous les acteurs et profitent à tous, il est nécessaire d’une part, d’évaluer périodiquement les politiques publiques mises en œuvre, et d’autre part, d’organiser des cadres d’échanges multisectorielles dans le but de faire la revue de la mise en œuvre des interventions et de donner de nouvelles orientations», a-t-il souligné avant de saluer les efforts du Président de la Transition, Chef de l’Etat Son Excellence le Général d’Armé Assimi GOITA à soutenir les politiques de santé, de développement social et de la promotion de la famille.
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